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Les nouvelles technologies médicales contribuent à baisser les coûts des soins de santé

Si l’on adopte la première conclusion, on se rend en effet compte que plusieurs appareils de diagnostiques dont les appareils d’imagerie « permettent de réduire la morbidité, de collecter une information plus riche, et surtout de réduire les coûts grâce à une production d’images plus rapide et de meilleure qualité »[1]. Il est alors évident que les technologies réduisent de façon importante les dépenses de santé. Tel que mentionné dans le rapport de l’OCDE, l’impact des technologies médicales sur la baisse des coûts de santé peut être réparti en quatre grandes catégories.

Premièrement, le fait d’identifier une maladie très tôt peut prévenir son apparition ou retarder son évolution. Ces avancées, susceptibles en ce qui a trait au retardement ou à la prévention des maladies graves, pourraient réduire l’utilisation des soins de santé et diminuer ainsi les coûts de traitement.

Deuxièmement, l’utilisation des technologies médicales, surtout des appareils de radiologie permet d’obtenir un diagnostic plus précis et donc de prendre des mesures thérapeutiques assez rapidement. Le patient n’est donc plus obligé de passer des journées entières à l’hôpital, ni du temps d’attente en salle d’opération, ce qui réduit les frais d’hospitalisation, le temps d’attente des autres patients et augmente la capacité du personnel à traiter plus de patients.

Troisièmement, même si toutes les technologies ne permettent pas de réduire la morbidité, elles améliorent tout de même la qualité de vie et la capacité fonctionnelle des individus. Nous pensons notamment aux appareils orthopédiques qui, par le fait qu’ils permettent aux patients de conserver leur mobilité et leur autonomie, peuvent entrainer une utilisation moins fréquente d’autres services de soins.

Quatrièmement, les nouvelles technologies permettent de traiter les patients en éliminant la douleur. Sur ce plan ils sont plus efficaces que certains procédés et mêmes certains médicaments qu’ils remplacent, puisqu’ils sont considérablement mieux tolérés. Les patients sont donc plus désireux de poursuivre leur thérapie, ce qui réduit énormément la durée du traitement les probabilités de récidives.

Une autre façon d’analyser l’impact des technologies sur la baisse des coûts des services sociaux serait de regarder comment ces technologies contribuent à réduire le personnel médical. À cet effet, Roger Jacob, ingénieur et coordonnateur de l'immobilisation et des équipements médicaux de l'Agence de santé et des services sociaux de Montréal, explique qu’il y a 15 ans, « les salaires représentaient de 80 à 85% du budget des hôpitaux universitaires, comparativement à entre 65 et 70% aujourd’hui ». [2]. Selon M. Jacob, ces technologies bien que coûteuses, viennent remplacer le personnel soignant, ce qui contribue à réduire drastiquement les dépenses de salaires.

Les économies réalisées malgré les investissements importants sont donc réelles.
Références
[1]http://proxy2.hec.ca:2560/vl=1379824/cl=21/nw=1/rpsv/cgi-bin/fulltextew.pl?prpsv=/ij/oecdthemes/99980339/v2005n16/s1/p1l.idx
[2] http://www.ledevoir.com/2008/07/05/196525.html

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